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Histoire
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par Evergreen
RÉSEAU DE SOLUTIONS POUR LES COMMUNAUTÉS
Cette série d'innovation nous permet de connaître des personnes inspirantes qui travaillent sur des solutions intelligentes au sein de communautés partout au Canada.
Brian Pottle est le directeur exécutif du Katinnganiq Makerspace Network, l’un des quatre projets lauréats du Défi des villes intelligentes 2019 du gouvernement fédéral. Il est également un Inuk du Nunatsiavut (nord du Labrador) et un défenseur de longue date de l’enseignement postsecondaire dans les communautés autochtones.
Les « makerspaces » sont des espaces de travail collaboratifs où les gens peuvent créer, apprendre et partager à l’aide d’outils numériques, d’outils portatifs et d’appareils électroniques. Ils encouragent l’apprentissage pratique, l’innovation et les projets communautaires, et se trouvent souvent dans les écoles ou dans des lieux publics tels que les bibliothèques et les centres communautaires. Bien que les « makerspaces » soient présents dans tout le Canada, ils sont plus fréquents dans les centres urbains.
Pour devenir lauréate du Défi des villes intelligentes, l’Association des municipalités du Nunavut a démontré que les « makerspaces » étaient essentiels au bien-être de la communauté au Nunavut. Regarder la vidéo de cinq minutes
Evergreen : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le projet gagnant du Défi des villes intelligentes 2019?
Brian Pottle : Le projet Katinnganiq Makerspace Network (KMN) a reçu une subvention de 10 millions de dollars pour la mise en place de « makerspaces » dans tout le Nunavut. La mission du KMN est d’aider à créer des facteurs positifs dans la vie des Nunavummiut (les habitants du Nunavut) par la création de « makerspaces » dans les communautés du territoire. En particulier, l’objectif du KMN est d’aider à créer un espace sûr pour que les jeunes des communautés du Nunavut puissent apprendre et explorer les sujets STEAM tels que la science, la technologie, l’ingénierie, les arts et les mathématiques, tout en établissant des mentorats et des relations avec leurs pairs.
En tant que directeur exécutif du KMN, je supervise les opérations de l’organisation et la mise en œuvre du projet. Cela implique de prendre la parole ou d’assister à des événements liés au KMN, ainsi que de faire preuve de responsabilité et de transparence vis-à-vis des communautés en ce qui concerne les possibilités de financement.
Quels obstacles le projet a-til dû surmonter?
Au départ, le plus grand obstacle a été l’impact de la COVID-19 sur les déplacements et la sensibilisation. Il était difficile de se déplacer sur le territoire ou d’entrer en contact avec les municipalités de l’ensemble du territoire.
Une fois que l’obstacle COVID s’est estompé, bon nombre de nos partenaires de « makerspace » au niveau communautaire ont dû faire face à une rotation du personnel, ce qui continue d’être un enjeu sur lequel nous travaillons
Quelles ont été les plus importantes étapes de ce projet depuis son lancement?
La vision du KMN étant de créer des « makerspaces » dans les communautés du Nunavut, les principales étapes du projet KMN sont les partenariats avec l’association Pinnguaq à Iqaluit, le hameau de Cambridge Bay, le hameau de Sanirajak, le hameau de Pond Inlet, le hameau de Kimmirut, l’école Qaqqalik et la Nattilik Heritage Society à Gjoa Haven.
Par ailleurs, le KMN a connu une bonne participation à ses journées portes ouvertes en collaboration avec ses partenaires communautaires dans les « makerspaces » d’Iqaluit et de Cambridge Bay.
Quelles sont les prochaines étapes du projet?
La chose la plus importante que nous aimerions voir au KMN est l’ouverture d’autres « makerspaces »! Le projet KMN étant limité dans le temps, nous voulons nous assurer que les jeunes des communautés du Nunavut ont la possibilité de découvrir un « makerspace » dans leur ville avant que la fenêtre de financement ne se referme.
Sur quoi travaillez-vous en ce moment?
Le fait d’être père occupe certainement la plus grande partie de mon temps! Par ailleurs, je participe à quelques comités consultatifs, avec le Conseil national de recherches du Canada, la Fondation Mastercard et l’Université Mémorial de Terre-Neuve.
Où cherchez-vous l’inspiration?
Bonne question! Je trouve généralement l’inspiration lorsque je suis entouré par la nature : le fracas des vagues de l’océan sur les flancs des falaises ou le gazouillis insouciant des oiseaux dans les bois. Ou encore dans des ouvrages écrits, par exemple la biographie d’Albert Einstein.